en passant par la Clairière de l'armistice à Rethondes...
Bon, il faut retenir aussi que c'était pluvieux...
Et les capacités d'adaptation de nos randonneurs....
Nicole et Marc gardent l'appétit... |
Et les princesses le sourire ! |
On y arrive... |
Le Président était déjà passé... |
Le bâtiment abritant la wagon et le musée de l'armistice |
Quelques repères :
- https://www.france.tv/actualites-et-societe/801797-histoires-14-18-le-wagon-de-l-armistice.html
- https://www.youtube.com/watch?v=hRFRCgxwLyg
- https://www.msn.com/fr-be/video/regarder/1914-1918-quest-devenu-le-wagon-de-larmistice/vp-BBPu499
Une histoire à rebondissement
Un restaurant roulant en partance pour Deauville
Cabine en
teck impeccablement cirée, rampes et poignées en laiton parfaitement
astiquées : la voiture-restaurant 2419 D de la Compagnie des wagons-lits reçoit
l’autorisation de circuler à la veille de la Première Guerre mondiale et
dessert notamment la très chic station normande de Deauville. Après quatre
petites années de service, la luxueuse voiture est réquisitionnée, transformée
en salon-bureau sur roues et incorporée à un train mis à disposition du
maréchal Foch, le 19 octobre 1918. Le 11 novembre de la même année, à 5 h 15
précises, les délégations allemande et française y signent la fin du premier
conflit mondial. Si symbolique soit-il, le wagon est étrangement rendu à la Compagnie
des wagons-lits en septembre 1919. Le voilà donc qui reprend du service sur la
ligne reliant Paris Saint-Lazare à Évreux, dans l’Eure. Cette affectation n’est
que furtive. Dès le mois d’octobre, le gouvernement réclame sa restitution en
vue de l’exposer dans la cour des Invalides, à Paris. S’il s’offre aux regards
des curieux de 1922 à 1927, le wagon subit aussi les assauts du froid, du vent
et de la pluie. De passage à Paris, Arthur Henry Fleming, homme d’affaires
américain, s’émeut de le voir en si piètre état et finance sa rénovation ainsi
que la construction d’un musée destiné à l’accueillir dans la clairière où a
été signé l’armistice. Son retour est célébré le 11 novembre 1927.
Un lieu de mémoire attractif
Dans les
années qui suivent, le site devient un haut lieu du tourisme et le musée
enregistre même une fréquentation record de près de 200 000 visiteurs en 1938.
Alors que le souvenir de la Grande Guerre est encore très prégnant dans la
mémoire collective des Français, ces derniers s’apprêtent à replonger dans
l’horreur. Et le wagon va à nouveau connaître bien des aventures. Quelques
jours seulement avant l’assaut allemand de mai 1940, le maire de Compiègne
prend l’initiative de faire vider la voiture-bureau de ses meubles et objets.
Chaises, parapheurs et encriers sont cachés dans les combles de l’hôtel de
ville. Le wagon, lui, va bientôt être délogé. Juin 1940. La France est déjà à
genoux, et Hitler n’a qu’une idée : laver l’affront de la défaite de la
Première Guerre mondiale. Quel plus beau symbole que ce wagon pour témoigner de
sa revanche ? Débarquant le 21 juin 1940 dans l’après-midi, le führer exige que
la France paraphe un armistice dans l’illustre véhicule au lieu exact où
l’Allemagne a capitulé en 1918. La façade du bâtiment-abri a donc été
préalablement percée et la voiture tirée à bout de bras jusqu’au centre de la
clairière. Dans la foulée de cette signature, le musée est dynamité, le site
labouré et le wagon acheminé jusqu’à la gare de Crépy-en-Valois. Direction
l’Allemagne !
Meubles et objets préservés
Après un
séjour à Berlin, où elle est exposée à côté de la porte de Brandebourg, la
voiture du maréchal Foch est transférée en forêt de Thuringe, non loin du camp
de travail d’Ohrdruf. On a longtemps cru que Hitler, dans un accès de rage,
avait ordonné la destruction du wagon en 1945. Un récent témoignage affirme que
des détenus du camp auraient en réalité déclenché un grand incendie après avoir
cherché à se réchauffer dans des baraquements voisins. En 1950, la Compagnie
des wagons-lits offre un wagon-restaurant issu de la même série afin de
remplacer celui qui a fini ses jours outre-Rhin. Réaménagé à l’identique, il
est acheminé à la gare de Rethondes par voie ferrée et transporté en camion au
musée de l’Armistice récemment reconstruit. Sortis de leur planque, les meubles
et les objets datant de 1918 y retrouvent leur place exacte… et replongent les
visiteurs dans l’étrange ambiance de cette nuit du 11 novembre qui a marqué
l’histoire mondiale.
Un musée plus riche qu'il n'y paraît, il faudra y revenir prendre son temps
L'art contre la mort... |
L'équipement du quotidien... A retrouver au Vieux campeur |
Les 2 temps de la clairière
11 novembre 1918 les signataires alliés
22 juin 1940 l'armistice à l'allemande : la revanche...
Frères ennemis
Même pour ceux qui ont continué sans s'arrêter ... La nuit de novembre a eu raison de leur enthousiasme... Super parcours malgré la pluie : on reviendra aux beaux jours